Auteur : Frédéric Soulier
Pages : 125
ISBN : 978-19805-7952-6
Cette novella est destinée à un public très averti et à des adultes consentants.
Luigi Rémaux et Martial Zantiva sont deux jeunes hommes qui commettent des cambriolages dans leur région pour arrondir leurs fins de mois. Quand Luigi, technicien en hydrocurage, intervient chez une riche notable qui vit seule dans un manoir isolé, au milieu d’un domaine de plusieurs hectares, il croit avoir trouvé la victime idéale. Mais la rapine ne va pas se dérouler comme prévu.
Voilà un livre que je vois souvent passer dans mon fil d’actualité. J’ai lu pas mal de choses à son sujet – plusieurs le décrivent comme une lecture difficile, carrément dégueulasse, juste pour le plaisir de choquer. Et forcément, rien que pour ça, ma curiosité a été piquée.
C’est l’histoire d’un cambriolage qui devait être facile et sans embûches, mais qui ne va pas se dérouler comme prévu. Les avertissements sont nombreux sur ce livre, mais je me dis : « C’est bon, je suis capable d’en prendre ». Et comme je l’imaginais, ça commence tranquillement et sans heurts. C’est cru, c’est verbalement vulgaire mais ça va.
Et puis, c’est la débarque. Ça devient de plus en plus difficile et certains passages sont presque insupportables. C’est violent, mais pas tant que ça. C’est surtout très dérangeant. Physiquement et mentalement. Le malaise grandit rapidement et les frissons entrent en jeu.
C’est écrit sur le roman, « ce livre est destiné à un public très averti et à des adultes consentants » … Et il ne faut pas prendre cet avertissement à la légère. D’une crudité désarmante, le texte frappe par sa brutalité et son côté malsain. C’est une lecture éprouvante, profondément dérangeante. Ça secoue et impossible d’en ressortir indemne.
C’est gore pour être gore. Ça c’est vrai. L’histoire est presque sans substance. Mais c’est aussi, il faut le dire, un « page-turner » relativement efficace. C’est difficile, mais c’est – d’une certaine façon aussi – addictif. On veut savoir où ça s’en va, pis on veut comprendre… C’est une lecture rapide, un texte coup de poing. En fait, ce récit est une expérience littéraire qu’on n’oublie pas, une lecture qui laisse des traces… et des images horribles en tête. C’est incompréhensible, difficile à supporter et nous heurte de plein fouet à plusieurs reprises. Un récit au final assez plat, si ce n’est du gore très explicite qu’on aime… ou pas.
Trash et gore, c’est une lecture qui ne doit pas se retrouver entre toutes les mains. Mais pour le découvrir… encore faut-il oser l’ouvrir !
03/11/2025



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