Auteur : Jonathan Reynolds
Pages : 189
ISBN : 978-2-89803-360-5
Un tueur à gages et sa fille de 10 ans tentent par tous les moyens de sortir de la Cité, véritable ville-prison. Y parviendront-ils s’ils empruntent les couloirs de l’éternité?
Em, une jeune femme travaillant pour un vieux collectionneur d’objets rares, doit fuir les arcurides, terribles agents du Gouvernement Légitime. La solution se trouve-t-elle au fond des eaux éternelles?
Deux destins que tout sépare, deux routes à la croisée des chemins. Deux regards sur l’éternité.
Menvatts, c’est une série de roman de science-fiction horrifique écrite par des auteurs différents, basé sur l’univers imaginé par Michel J. Lévesque, auteur de nouvelles précédemment publiées dans la revue Solaris. Imaginez une ville dans le future, après le grand cataclysme, dans laquelle les Menvatts – sorte de tueurs à gages qui se déguisent en clowns – sont utilisés par qui le veut pour éliminer quelqu’un : un meurtrier, un mauvais employé, ou juste une personne qu’on aime pas. Le gouvernement en place ne pouvant pas se débarrasser des Menvatts sans soulever l’ire de la population, ils ont mis en place des super-soldats pour les combattre et en apprendre plus sur eux, les Arcurides. Une fois qu’on sait tout ça, on peut embarquer sans problème dans cette série de romans.
Je n’ai pas lu la série des clowns vengeurs écrite précédemment et ce Menvatts est le premier qui se retrouve entre mes mains. Et malgré tout, je n’ai nullement été intimider par cette lecture. Au contraire, j’ai tout de suite embarqué dans l’histoire en me disant que je devrai me procurer tout ce que je peux trouver par la suite sur les origines de ces clowns sadiques. L’idée générale de cette série a tout pour me plaire et je n’ai pas mis de temps à comprendre que ces lectures me plairont probablement toutes. L’horreur est bien sûr au rendez-vous, tout comme les objets futuristes et les frissons !
Le récit de Jonathan Reynolds est fluide et bien imagé. Sa plume est excellente et le texte qu’il couche sur le papier est pratiquement sans faille. J’ai été happé rapidement par son style et ses idées. L’action ne manque pas et il n’y a pas de pertes de temps. L’histoire est divisée en deux parties. Deux récits qui ne semblent pas concorder du tout et qui, pourtant, se rejoignent en un endroit bien précis.
Je ne connaissais pas Jonathan Reynolds. Je le rencontre pour la première fois avec ce roman-ci. Gageons maintenant qu’un autre de ses romans se retrouvera dans ma bibliothèque prochainement. Parce que j’y ai découvert un auteur dont le style me parle. Il n’écrit rien de compliqué et ne cherche pas les longues phrases qui n’en finissent plus. Il va droit au but, il est concis et il sait transmettre des frissons à son lecteur. Ces clowns vengeurs ont de quoi donner froid dans le dos. Le maquillage glauque, la démarche, les dents pointues… et surtout le rire qui glace le sang. Tout est là pour que la chaire de poule nous hérisse les poils… tsé ceux à la base de la nuque ?
C’est un court roman avec des chapitres bien travaillés. L’angoisse monte efficacement durant le récit tant l’action est présent. C’est un amalgame de science-fiction, d’horreur, avec un petite touche de fantastique que nous dévoile l’auteur. À mon plus grand bonheur !
Et vous, avez-vous peur des clowns ? Parions que vous ne les verrai plus aussi chaleureusement après avoir lu un Menvatts !
30/03/2019
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