Auteur : Patrice Cazeault

Pages : 1102

ISBN : 978-2-89786-976-2

Laïka :

Quelques mois ont passé depuis le bombardement de la Colonie. Personne n’a de nouvelles de Lanz et de Kodos. Alors que les Tharisiens érigent des murailles autour de leur bastion, ceux qui restent dans la ville avec les Humains subissent la tension qui n’en finit plus de grimper.

À l’hôpital, Seki s’affaire au chevet de Laïka. Gravement malade, celle-ci tente de la préparer aux épreuves qui se profilent à l’horizon.

Myr, quant à elle, tente de faire comprendre à sa soeur que ses allégeances vont à sa famille, mais elle doit d’abord se convaincre elle-même.

Tandis que la rumeur de la guerre gronde au loin, sur Averia, toutes les forces en présence manoeuvrent pour tirer profit de la situation. Seki et Myr, plus déterminées que jamais, feront tout en leur pouvoir pour contrecarrer les plans de leurs nombreux adversaires…

Kodos :

Annika fouille les villages du désert à la recherche de Kodos. L’Humain serait le récipiendaire des dernières instructions secrètes de Kavel Assalia, défunt héritier du trône tharisien, et elle se rend compte rapidement qu’elle n’est pas la seule à le traquer.

Quand elle le trouve enfin, Annika doit déployer d’impossibles efforts pour gagner sa confiance. Sa coopération, paraît-il, suffirait à influencer le cours de la guerre qui fait rage juste au-dessus de leurs têtes entre les Humains, l’Armada et les partisans de l’ancienne monarchie…

Lorsque Kodos pose ses conditions à Annika, il est clair qu’il a un plan.

Reste à savoir à qui il profitera…

Note

Nous voilà arrivé à la fin. Avoir le dernier roman entre les mains, celui qui termine une grande saga, est toujours quelque chose de bien spécial. Ici encore plus, compte tenu de l’immense attachement aux deux premiers romans. C’est donc le cœur fébrile que j’ai ouvert cette brique de plus de 1000 pages. Et malgré le fait que ça faisait un bon bout que j’avais terminé le tome précédent, j’ai tout de suite eu le sentiment de retrouver de bons amis.

L’univers de Averia est très politique par moment. Le genre de politique toutefois qui ne rend pas la lecture trop lourde. Tout est bien dosé. Et durant l’entièreté de la saga, le scénario fait beaucoup réfléchir. Patrice Cazeault a créé tout un monde complet, une nouvelle race – les Tharisiens – et ce monde a été approfondi merveilleusement. Le fait de suivre l’histoire du point de vue des humains et de celui des tharisiens donne un avantage certain à cette saga. L’univers complexe que nous partage l’auteur est extraordinaire. Tout est bien établis sur chaque planète, loin de notre Terre. Est-ce que les humains et les tharisiens peuvent vivre en paix ensemble ? Le contexte politique, différent pour chaque race, est détaillé et clair. Chaque personnage que nous suivons nous dévoile un pan de sa réalité, le tout dans une cohérence parfaite.

J’ai mis longtemps pour terminer cette brique. Non pas que je n’avais pas de temps à consacrer à cette lecture ; quand on aime, on trouve toujours le temps. Mais… il y a un mais. Un « mais » décisif, un « mais » qui fait que ça été long de terminer cette saga. Je ne voulais tout simplement pas arrêter ma lecture. Je me suis tellement attaché aux personnages et à leurs idéaux, j’ai embarqué à pieds joints dans cette histoire et j’ai apprécié chaque moment passé avec eux. L’idée de les laisser partir, l’idée de ne plus les revoir a fait en sorte que j’ai ralentis volontairement ma lecture. Revoir les personnages, se retrouver à leurs côtés alors que tout arrive à la fin est extraordinaire. Ils ont une profondeur, un passé chargé et décisif qui leur colle à la peau, et un réalisme qui fait que replonger dans cette grande épopée avec eux fut un vrai plaisir. Vraiment ! Le plus difficile de cette saga aura certainement été ce moment tant redouté où je devais leur faire mes derniers adieux.

Qu’est-ce qu’Averia ? Averia c’est de la science-fiction made in Québec. De la cristie de bonne science-fiction ! De la science-fiction intelligente, de la science-fiction qui entre dans la collection Incontournables des éditions ADA avec raison. J’ai adoré Patrice Cazeault aussitôt que j’ai commencé son premier Western Fantasy. Et là, terminer une saga d’un genre complètement différent et ressentir le même manque en laissant partir les personnages, me prouve que cet auteur fait partie de mes favoris. Certains écrivains vous fond tomber en amour avec leurs personnages ou leurs histoires. Ici Patrice Cazeault m’a fait tomber en amour avec les deux !

20/03/2022

0 réponses

Répondre

Se joindre à la discussion ?
Vous êtes libre de contribuer !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *