Auteur : Stephen King

Pages : 184

ISBN : 978-2-226-46089-9

« Comme je crois l’avoir dit, en prison tout le monde est innocent. Pendant tout le temps que j’ai passé là-bas, j’ai cru à l’innocence de moins de dix hommes. Andy Dufresne était l’un d’eux. »

Condamné à une peine de prison à perpétuité après le meurtre de sa femme et de l’amant de celle-ci, Andy Dufresne, jeune banquier, purge sa peine au pénitencier de Shawshank.

Roman de patience et de vengeance, Les Évadés est un chef-d’oeuvre de King, servi par une galerie de personnages inoubliables et un sens du suspense jamais égalé.

Note

Vous le savez probablement maintenant, Stephen King fait partie de mes auteurs préférés. Son répertoire est si vaste et il est bon – du moins de mon point de vue – dans tout ce qu’il touche. Et parfois il n’a pas besoin de fantastique ou d’horreur pure pour accrocher ses lecteurs. C’est le cas ici. Je me souviens la première fois que j’ai visionné le film tiré de cette nouvelle. J’avais été marqué par l’histoire et le jeu d’acteurs qui était admirable ! Je le réécoute parfois ce film. Et j’ai des frissons à chaque fois. Ce roman, aussi petit soit-il, m’a fait le même effet !

Nous suivons l’histoire d’Andy Dufresne, un jeune banquier condamné à perpétuité pour le meurtre de sa femme et de son amant. L’histoire commence directement dans la prison de Shawshank alors qu’un prisonnier notoire du nom de Red raconte l’arrivé d’Andy. De son point de vue, comme un témoin, nous suivons la nouvelle vie de ce banquier.

Andy Dufresne est un personnage mémorable. Le genre de personnage auquel on s’attache rapidement. Bien sûr, c’est avec des images du film plein la tête que j’ai lu ce récit. Mais ça ne m’a pas dérangé. J’ai aimé la façon dont Stephen King nous amène son histoire. Sous forme de témoignage, un peu à la façon d’une biographie d’un homme condamné vue par un autre prisonnier, ça ajoute du réalisme à l’histoire. Les personnages – celui d’Andy en particulier – sont forts intéressants. Certains sont survolés rapidement, mais chacun amène un côté authentique au texte.

Le poids du texte, les mots choisis avec justesses et le style que l’auteur emploie donne une satisfaction de lecture qui mérite d’être mentionné. Le récit est fort et habile de la part de l’auteur qui maitrise à la perfection son sujet. On comprend Andy, on comprend son nouveau monde et on comprend ses sentiments. Ça passe par la résignation, la douleur, en faisant un détour par la peur, l’espoir, la nostalgie… C’est dur parfois, les sujets étant difficiles. Mais c’est aussi doux et beau par moment.

C’est plein de résilience, c’est émouvant, c’est fascinant et c’est tout sauf banal. Le film m’avait fasciné la première fois que je l’ai vu… Et ce roman est pareil !

19/19/2023

«Malgré les problèmes qu’il avait, il continuait à vivre. Il y en a des milliers qui ne le font pas, ne le veulent pas, ne le peuvent pas, et beaucoup ne sont pas en prison, en plus.»

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