Auteur : Stephen King

Pages : 736

ISBN : 9782226475534

Charlie Reade ressemble à un lycéen ordinaire, sportif et bon élève. Mais il porte un lourd fardeau : sa mère a été tuée dans un accident avec délit de fuite quand il avait dix ans, et le chagrin a poussé son père à boire. Charlie a appris à en prendre soin.

À dix-sept ans, Charlie fait la connaissance d’un chien, Radar, et de son maître vieillissant, Howard Bowditch, un reclus qui vit dans une grande maison au sommet d’une colline, avec une remise fermée à clé dans le jardin, de laquelle des sons étranges sortent parfois…

Note

Voici un Il était une fois bien différent de tous ce que je connais. Un Il était une fois bien spécial. Stephen King nous présente une histoire comme il y en a très peu. Un récit de conte de fées où l’on retrouve tous (TOUS!) ce qui se retrouve habituellement dans un conte de fées. Seulement, ce qui se cache dans les pages de ce livre n’est certes pas aussi joyeux que les histoires à la Disney. Et gageons qu’en découvrant ce qui s’y cache, vous aurez encore plus envie d’en savoir davantage !

Cette histoire m’a captivé du début à la fin. On y retrouve certes la touche du King, mais pas seulement. Cette fois l’auteur se tourne vers le fantastique. Il l’a déjà fait par le passé et avec succès. Le récit commence lentement en expliquant en long et en large ce qui est important pour bien implanter le décor. Ça peut paraitre long, mais tout est intéressant dans la façon dont l’auteur amène son histoire. C’est tranquillement qu’il nous raconte le préambule, avec une maitrise de l’équilibre qui fait se demander si on lit un autre chapitre tout de suite au lieu de s’arrêter comme c’était prévu. Parce que, tranquillement mais sûrement, le lecteur est envouté par le récit… et ses personnages.

L’histoire se partage en deux parties distinctes. Dans le premier tiers du roman, le récit se passe dans le monde réel où on y découvre la touchante amitié peu probable entre un jeune homme de 17 ans – Charlie – et un vieillard et son chien, un berger allemand du nom de Radar et aussi d’un âge très avancé. Ce vieil homme lui raconte alors une partie de sa vie… et tout ce qui vient avec. Secrets, richesses et endroits mystérieux où la magie existe encore.

Vient ensuite le reste du roman qui se passe dans un monde parallèle, dont l’entrée est gardée secrète par ce mystérieux bonhomme. On y découvre alors Empis, un monde merveilleux dans lequel notre personnage principal vivra des aventures semées d’embûches. Il fera aussi la connaissance de personnages, bons et moins bons, qui feront paraitre cet endroit encore plus mystérieux. On passe du mystère au merveilleux et de l’émerveillement au mystérieux. Le tout dosé parfaitement.

Stephen King s’amuse en glissant des tonnes de références dans ce récit. Empis est un univers riche où tous ce qui est conte de fées donnent une ambiance cauchemardesque. Disney… ? On que non ! Vous pouvez oublier Disney tout de suite. Voyez plutôt ça comme un conte, merveilleux certes, mais épouvantable, sombre et horrifique. Un Il était une fois bien différent !

Excellent roman, excellent conte et une écriture qui envoute son lectorat presque immédiatement. Ce nouveau King se hisse facilement parmi les meilleurs de l’auteur. Seulement… accrochez-vous et soyez confortable. Parce que cette histoire, bien que longue, est sublime du début à la fin !

26/06/2023

« Quand l’escalier prit fin devant une arche envahie de mousse et de toiles d’araignée, lacérées là aussi, on était au moins cent cinquante mètres plus bas que Deep Maleen. Les voix s’atténuèrent. Remplacées par un bourdonnement sombre qui semblait émaner des murs de pierre humides ou de la lumière verte, beaucoup plus vive maintenant. C’était une lumière vivante, et ce bourdonnement était sa voix. On approchait d’un pouvoir colossal, et si j’avais douté un jour de l’existence du mal comme une force réelle, une entité différente de ce qui vivait dans les cœurs et les esprits des mortels, hommes et femmes, ce n’était plus le cas. On était seulement à proximité de la chose qui générait cette force, mais chacun de nos pas nous en rapprochait. »

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