Pourquoi lire des romans Québécois ?
Et pourquoi pas ? Lire des romans, des histoires écrites par du monde de chez nous, ça ne peut qu’être bon. Depuis des années qu’on entend partout qu’il faut être fier de nos racines, être fier d’être d’ici et de consommer des choses d’ici. C’est pas différent dans la lecture et lire Québécois, ça peut aussi être fort intéressant !
J’aime à penser qu’avec ce blogue je parviens, de façon aussi minime soit-il, à partager ma passion pour la lecture. Bien sûr que je ne lis pas exclusivement des romans du Québec. J’aime trop lire du Stephen King ou du Terry Pratchett et je ne compte pas m’arrêter. Toutefois, si je parvient à faire connaître aussi nos auteur(e)s d’ici, alors c’est toujours ça de gagné.
Vivre de son écriture au Québec
Un best-seller au Québec compte de 3000 à 5000 exemplaires vendus. Ce n’est pas beaucoup. Et saviez-vous qu’un(e) auteur(e) Québécois(e) touche en moyenne seulement 10% de la valeur de la vente de son propre livre ? Quand on pense au temps énorme que demande la rédaction d’une oeuvre, aux heures infinis que demande la correction et au stresse immense de l’attente pour savoir si le texte qui a demandé autant de travail mérite d’être publié selon la décision d’une personne d’une maison d’éditions… C’est très peu payé.
Il est plutôt difficile de vivre de son écriture au Québec. Certains auteur(e)s y parviennent malgré tout, mais ils sont si peu. Un peut penser à Patrick Senécal ou a Anne Robillard qui, avec sa série Les Chevaliers d’Émeraude a connue une montée fulgurante après avoir essuyé plusieurs échecs de publications.
Il est nécessaire et indispensable pour une société prospère de toujours se réinventer. Nous consommons gracement les cultures étrangères, à grands coups de films américains. Nous sommes fiers lorsqu’un film québécois fait grand bruit à l’internationnal. Soyons aussi fier de notre littérature ! Parce que lire québécois c’est lire notre culture, et consommer la culture d’ici c’est important. Nous, Québécois, qui devons constamment prouver qu’on est un peuple solide, soyons fier de nos racines et partageons-les !
Parce que nos auteur(e)s d’ici le méritent certainement !
Dans le Québécois, y a-t-il une chance que je trouve des romans qui me conviennent ?
Quand on pense à la littérature Québécoise, il y a quelques noms qui viennent naturellement. Marie Laberge ou Michel Tremblay par exemple, grand(e)s dramaturges de notre Belle Province, font partie du nombre. Mais je n’ai jamais lu ces auteur(e)s. Ce n’est tout simplement pas le genre que je préconise.
En fait, les lectures contemporaines, ce n’est pas vraiment mon fort. Et j’ai longtemps boudé les romans d’ici par manque d’intérêts, me disant que les romans de genres doivent être rares. J’ai décidé de chercher en me disant qu’il est certainement possible de trouver du Québécois qui me convient… Je n’ai pas eu à fouiller bien loin !
Pour tous les goûts !
Très certainement que dans le Québécois il y a aussi de la littérature de genre et il y a de quoi plaire à tous. Ont peut penser à Patrick Senécal pour le côté horreur. Son nom n’est plus à faire et chaque nouveau roman devient immédiatement un best seller avant même sa sortie. Mais dans le genre horreur et frisson, il y a bien d’autres noms qui sont aussi dignes de mention ! Yvan Godbout, L.P. Sicard, Madeleine Robitaille pour n’en citer que trois, n’ont rien a envier à leur collègue de renom !
Et la Science-Fiction me direz-vous ? Et moi de répondre qu’il n’est pas nécessaire de fouiller bien loin pour trouver chaussure à son pied. Les amateurs d’espace et de planètes lointaines seront servit avec la grande saga Averia de Patrice Cazeault ou bien la trilogie Exoterra de France Lussier. Vous cherchez plutôt de la Science-Fiction d’horreur ? Alors un roman de la série Menvatts – ces clowns vengeurs du futur – vous conviendra certainement. Sylvain Neuvel lui, y va dans les immenses robots et les technologies très avancées dans son roman Le sommeil des géants.
Et il y en a tant d’autres ! Du Western Fantasy de Patrice Cazeault, aux zombies aux Yeux Jaunes de Yvan Godbout, en passant par les guerres de blindés durant la deuxième grande guerre du roman Dans les ventres d’acier de Gabriel Thériault. Voguer avec des pirates dans Morlante de Stéphane Dompierre, suivre la détective Maud Graham chez Chrystine Brouillet ou partir à la recherche du Chercheur d’âme avec Xavier Martel des romans de Steve Laflamme. Essayer de changer le monde dans L’effet Malik de Jean-François Vinet ou même rencontrer un petit renard bleu avec Yves Beauchemin.
Et ont peut aussi recevoir une véritable claque au visage en terminant le terrible roman Naufrage de Biz ou être secoué émotionnellement en refermant le livre kukum de Michel Jean.
Parce que la littérature d’ici c’est tout ça, et bien plus encore !
© Mika
Le #12août, j’achète un livre Québécois !
Lancée en 2014, cette initiative a vu le jour dans l’idée de dynamiser les ventes sur le marché de la littérature québécoise et ainsi pousser les lecteurs à choisir des romans d’ici. Partant d’une idée éphémère de Patrice Cazeault et Amélie Dubé, cet événement ne cesse depuis de prendre de l’ampleur à chaque année. Les librairies de La Belle Province ont maintenant toutes emboité le pas et attendent cette journée avec impatience, plaçant fièrement en évidence les romans d’ici.
Le 12 août c’est un peu comme un jour de fête où l’on met de l’avant le travail énorme des auteur(e)s de chez nous. Même la récente pandémie n’a pu ralentir le phénomène qui a même pris plus d’ampleur depuis. Voyons ce jour en exemple comme une façon de faire ; commençons par regarder ce qui est fait ici avant de consommer la culture d’ailleurs !
Je participe avec plaisir à chaque année. Faites comme moi et utilisez le mot-clic #12aout sur les réseaux sociaux pour partager vos achats et trouver des idées. Vous verrez alors comment beaucoup sont fiers de participer et de soutenir notre culture d’ici !
« Ce qui me fait le plus chaud au cœur, c’est que chaque année, il y a de plus en plus de nouveaux auteur(e)s qui sont découverts le 12 août. »
Patrice Cazeault
Cofondateur du 12 août j’achète
un livre québécois
Lire Québécois et donner son avis
Depuis la création de ce blogue de lecture en 2008, j’ai changé ma façon de précéder. Comme je l’ai mentionné plus haut, la littérature québécoise ne m’interpellait pas tellement de prime abord. Je lisais principalement de la Fantasy de Tolkien ou les frissons du maitre King.
Au début de ce blogue, je me plaisais à dire que je faisait une critique de mes lectures. Donner mon avis à la va-vite sans jamais heurter la sensibilité d’un auteur – ce dernier venant d’un autre pays – alors qu’il n’en avait certainement rien à foutre de ce que peut bien penser un canadien-français de son livre.
Mais voilà qu’avec le temps, mes horizons se sont élargies et j’ai commencé à m’intéresser aux romans d’ici. Patrick Senécal à longtemps été un pilier dans mes choix de lectures québécoises. Puis, après quelques temps j’ai découvert du Madeleine Robitaille, du L.P. Sicard, du Fred Pellerin, du Jean-François Vinet ou du Yvan Godbout.
Et puis je me suis rendu compte que ces auteur(e)s d’ici étaient accessibles. Leur écrire via les réseaux sociaux menait à une possible réponse en retour.
Ça changeait la donne !
Parce que ce que je pensais et j’écrivais sur un auteur(e) québécois(e) via mes critiques pouvait maintenant atteindre directement les gens concernés. C’est si facile maintenant avec Instagram et Facebook. Une belle critique positive c’est super que l’auteur(e) le sache ! Oui. En effet. Quoi de plus agréable de recevoir des fleurs de la part d’un lecteur.
Mais alors une critique négative aussi fini par se frayer un chemin vers les oreilles de la personne concernée. Et je n’ai pas créé ce blogue de lecture pour blesser quiconque…
J’ai alors changé ma façon de faire
Fini les critiques ! Après tout, je n’ai aucun diplôme en littérature. Je n’ai jamais étudié les textes importants des siècles derniers, ni les documents phares de notre culture québécoise. Que vaut réellement une critique dans ce cas ? Peut-on seulement parler de critique ?
J’ai donc décidé que j’allais alors donner mon avis !
Ô le grand changement me direz-vous ! Et bien oui. Le changement est notable puisque ça dit ce que ça dit. C’est mon avis, selon mes goûts personnels et selon mes expériences de vie. Selon moi et moi seul. Je donne mon avis.
Être respectueux dans ses choix de mots
La liberté d’expression inclut le droit d’exprimer des opinions controversées et dérangeantes, ainsi que de critiquer des idées et des valeurs sans avoir peur de subir des représailles. Elle fait partie des libertés et des droits fondamentaux protégés par la Charte des droits et libertés de la personne.
Dans un avis, il est possible de tout dire. Je persiste et signe là-dessus. Mais je crois qu’il est important de placer un bémol. Parce qu’un minimum de savoir vivre est nécessaire. Dénigrer une oeuvre n’est pas dans mes plans. Écrire un livre demande énormément d’investissement de la part de l’auteur(e). Des heures et des heures. Balayer ce fait du revers de la main n’est pas une option pour moi. Il y a forcément quelque chose de bon dans un roman.
Il est possible qu’un récit ne me convienne pas, que je n’aime pas les idées, le style, la plume… Et si je veux être intègre, je me dois de le dire. Tout peut se dire. Mais parfois ça prend des gants blancs. Et forcément, je n’écrirai pas que le livre est simplement mauvais. Je me vois mal tagguer un(e) auteur(e) québécois(e) sur une publication et frappant à grands coups de C’est mauvais et tu es nul. Ça serait horrible pour la dite personne. Écrire ce que je n’ai pas apprécié (ou pas compris) de façon correcte et civilisée me semble plus approprié. Le respect ça se joue à deux. Et forcément, il y aura aussi du bon dans le même avis. Je persiste à dire qu’il y a du bon dans tout roman.
Je suis franc et intègre dans mes avis sur ce blogue. Je le fait par passion, parce que j’aime lire, pis j’aime écrire.
J’aime les romans d’ici et j’aime partager. Alors allons-y !
Des séries Québécoises populaires !
Une collection de contes d’horreurs bien Québécoise !
Depuis quelques années, les Éditions ADA a su réunir tout un fan club – dépassant même les frontières et voyageant de l’autre côté de l’Atlantique – avec une série de romans d’horreurs basé sur les contes de notre enfance. Les Contes Interdits, ce sont des histoires écrites par des auteurs différents s’inspirant largement des contes que l’on considère comme pour les enfants. Ils racontent toutefois leur propre version de façon totalement trash et horribles qui n’est certes pas destiné à la jeunesse !
Cette série des Contes Interdits m’aura écorché plus d’une fois lors de mes lectures. Ils contiennent beaucoup d’horreur et un grand extra d’hémoglobine au tournant des chapitres. C’est gore, trash, sexuellement explicite, vulgaire et agressif. De quoi faire ressentir plusieurs sortes de frissons durant nos lectures !
Oubliez le petit garçon bien tranquille dans l’histoire de Peter Pan tout comme celui dans Le Petit Prince. Blanche Neige, c’est une histoire pour les enfants selon vous ? Certainement pas ici ! Accrochez-vous, souhaitez avoir le coeur assez solide pour passer à travers ces contes. Ne sous-estimez pas la profondeur des idées noires de ces auteurs. Parce qu’à tout moment, ils chercheront à agripper fermement votre coeur… pour ne plus le lâcher !
Consultez les romans de l’univers des Contes Interdits publiés sur Lecture-Evasion.com en cliquant ici
Des romans dont vous êtes la victime made in Québec !
Encore une fois, Les Éditions ADA frappent fort en créant un collectif Québécois bien spécial !
Vous avez le même souvenir que moi des Romans dont vous êtes le héros ? Et bien voici maintenant des Roman dont vous êtes la victime. C’est essentiellement la même chose, dés et crayons en moins, et version horreur. Seulement ici, le but est de choisir judicieusement pour ne pas faire tuer le personnage principal.
Les romans offrent au lecteur plusieurs choix narratifs qui mènent souvent à la mort du personnage principal. C’est donc le lecteur qui décide lui-même de l’histoire à suivre, pouvant ainsi relire le même roman plus d’une fois et ne jamais connaître la même fin.
Moins gore et moins trash que les romans des Contes Interdits, cette nouvelle série ne convient toutefois pas à un jeune publique.
C’est violent à souhait et certains passages peuvent facilement rebuter quiconque n’a pas les reins assez solides pour ce genre de lecture.
C’est parfois horrible, sensible ou même rempli de scènes virulentes ! Gardez en tête que le but de ces romans pour le lecteur est de garder le personnage principal en vie, bien sûr, alors que celui de l’auteur est de s’amuser à trouver plus d’une façon de tuer son personnage principal… et vous faire pencher vers ces nombreux chemins.
Consultez les romans Dont vous êtes la victime publiés sur Lecture-Evasion.com en cliquant ici
Être cobaye, pour le meilleur et pour le pire
La série de livres Cobayes, aux Éditions de Mortagne, est un regroupement de sept auteur(e)s écrivant chacun(e) un roman dont le personnage principal se retrouve à tester une injection dans une compagnie privée, sorte de laboratoire pharmaceutique qui désire voir les effets secondaires que peut produire la Chlorolanfaxine chez l’homme.
Chaque auteur(e) nous dévoile le récit de son cobaye, chaque auteur(e) y va de ses idées… mais toujours en lien avec le fait que leurs personnage principal testent tous le même produit, à la même clinique… Seuls les effets secondaires sont propre à chacun ! L’horreur et le suspense sont au rendez-vous et ces romans sont à lire dans l’ordre… ou dans le désordre !
La particularité de cette série est qu’une fois la lecture des sept romans COBAYES complétée, le mystère entourant AlphaLab vous sera révélé dans un chapitre final optionnel. Pour y accéder, il suffit de récupérer les lettres à la fin des sept romans et reconstituer le mot de passe. Rendez-vous alors sur le site de l’éditeur pour entrer le mot de passe et ainsi avoir accès, via un fichier PDF, à un chapitre final optionnel.
Consultez les romans de la série Cobayes publiés sur Lecture-Evasion.com en cliquant ici
Soyons fier de notre Belle Province !
Les romans made in Québec n’ont rien à envier au reste du monde.
Il y a du bon, peu importe le genre et le sous-genre. Les auteur(e)s Québécois(e)s sont plein(e)s de talent. Ça c’est clair ! Je n’ai pas peur de dire que notre littérature fait des merveilles ! Soyons fier de nos racines et partageons notre culture ! Québec, je t’aime !
Qui je suis ? Je suis Patrick, pis j’aime lire du Québécois !
Quelques romans Québécois à découvrir :
Pensez aussi à visiter les romans Québécois que j’ai lus en cliquant ici !