Pourquoi lire des romans Québécois ?
Parce que c’est chez nous que ça se passe !
Et pourquoi pas ? Lire des romans, des histoires écrites par du monde de chez nous, ça ne peut qu’être bon. Depuis des années qu’on entend partout qu’il faut être fier de nos racines, être fier d’être d’ici et de consommer des choses d’ici. C’est pas différent dans la lecture et lire Québécois, ça peut aussi être fort intéressant !
J’aime à penser qu’avec ce blogue je parviens, de façon aussi minime soit-il, à partager ma passion pour la lecture. Bien sûr que je ne lis pas exclusivement des romans du Québec. J’aime trop lire du Stephen King ou du Terry Pratchett et je ne compte pas m’arrêter. Toutefois, si je parvient à faire connaître aussi nos auteur(e)s d’ici, alors c’est toujours ça de gagné.
« Lire québécois, c’est lire notre culture : soyons fiers et partageons nos racines ! »
Vivre de son écriture au Québec
10 % de rêve, 90 % de réalité
Un best-seller au Québec compte de 3000 à 5000 exemplaires vendus. Ce n’est pas beaucoup. Et saviez-vous qu’un(e) auteur(e) Québécois(e) touche en moyenne seulement 10% de la valeur de la vente de son propre livre ? Quand on pense au temps énorme que demande la rédaction d’une oeuvre, aux heures infinis que demande la correction et au stresse immense de l’attente pour savoir si le texte qui a demandé autant de travail mérite d’être publié selon la décision d’une personne d’une maison d’éditions… C’est très peu payé.
Il est plutôt difficile de vivre de son écriture au Québec.
Certains auteur(e)s y parviennent malgré tout, mais ils sont si peu. Un peut penser à Patrick Senécal ou a Anne Robillard qui, avec sa série Les Chevaliers d’Émeraude a connue une montée fulgurante après avoir essuyé plusieurs échecs de publications.
Il est nécessaire et indispensable pour une société prospère de toujours se réinventer. Nous consommons gracement les cultures étrangères, à grands coups de films américains. Nous sommes fiers lorsqu’un film québécois fait grand bruit à l’internationnal. Soyons aussi fier de notre littérature ! Parce que lire québécois c’est lire notre culture, et consommer la culture d’ici c’est important. Nous, Québécois, qui devons constamment prouver qu’on est un peuple solide, soyons fier de nos racines et partageons-les !
Parce que nos auteur(e)s d’ici le méritent certainement !
Une plongée dans l’enfer d’acier !
Dans Dans les ventres d’acier, Gabriel Thériault nous embarque à bord d’un char d’assaut en pleine Seconde Guerre mondiale.
Entre grondements de moteurs et claquements de la mitraille, chaque membre de l’équipage lutte pour sa survie dans l’immensité boueuse des champs de bataille.
Un récit haletant où l’acier devient à la fois refuge et tombeau, et où la fraternité se forge sous la pression des obus.
L’acier peut bien gronder, c’est le courage qui tient la ligne.
Moi ? Lire québécois ? J’y croyais pas. Jusqu’à ce que…
Quand on pense à la littérature Québécoise, il y a quelques noms qui viennent naturellement. Marie Laberge ou Michel Tremblay par exemple, grand(e)s dramaturges de notre Belle Province, font partie du nombre. Mais je n’ai jamais lu ces auteur(e)s. Ce n’est tout simplement pas le genre que je préconise.
En fait, les lectures contemporaines, ce n’est pas vraiment mon fort. Et j’ai longtemps boudé les romans d’ici par manque d’intérêts, me disant que les romans de genres doivent être rares. J’ai décidé de chercher en me disant qu’il est certainement possible de trouver du Québécois qui me convient… Je n’ai pas eu à fouiller bien loin !
Pour tous les goûts !
Très certainement que dans le Québécois il y a aussi de la littérature de genre et il y a de quoi plaire à tous. Ont peut penser à Patrick Senécal pour le côté horreur. Son nom n’est plus à faire et chaque nouveau roman devient immédiatement un best seller avant même sa sortie. Mais dans le genre horreur et frisson, il y a bien d’autres noms qui sont aussi dignes de mention ! Yvan Godbout, L.P. Sicard, Madeleine Robitaille pour n’en citer que trois, n’ont rien a envier à leur collègue de renom !
Et la Science-Fiction me direz-vous ? Et moi de répondre qu’il n’est pas nécessaire de fouiller bien loin pour trouver chaussure à son pied. Les amateurs d’espace et de planètes lointaines seront servit avec la grande saga Averia de Patrice Cazeault ou bien la trilogie Exoterra de France Lussier. Vous cherchez plutôt de la Science-Fiction d’horreur ? Alors un roman de la série Menvatts – ces clowns vengeurs du futur – vous conviendra certainement. Sylvain Neuvel lui, y va dans les immenses robots et les technologies très avancées dans son roman Le sommeil des géants.
Encore et encore ! Il y en a tant d’autres ! Du Western Fantasy de Patrice Cazeault, aux zombies aux Yeux Jaunes de Yvan Godbout, en passant par les guerres de blindés durant la deuxième grande guerre du roman Dans les ventres d’acier de Gabriel Thériault. Voguer avec des pirates dans Morlante de Stéphane Dompierre, suivre la détective Maud Graham chez Chrystine Brouillet ou partir à la recherche du Chercheur d’âme avec Xavier Martel des romans de Steve Laflamme. Essayer de changer le monde dans L’effet Malik de Jean-François Vinet ou même rencontrer un petit renard bleu avec Yves Beauchemin.
Et ont peut aussi recevoir une véritable claque au visage en terminant le terrible roman Naufrage de Biz ou être secoué émotionnellement en refermant le livre kukum de Michel Jean.
Parce que la littérature d’ici c’est tout ça, et bien plus encore !
« Dans le Québec d’horreur, de sci‑fi, de fantasy : il y en a pour tous les goûts ! »
Un roman aussi doux que bouleversant !
Kukum, c’est bien plus qu’un roman : c’est une immersion dans la vie des Innus à travers les yeux d’Almanda, une femme qui choisit d’aimer, de vivre autrement, et de résister.
Michel Jean nous offre un récit empreint de tendresse, de respect et de vérité. Une lecture qui nous touche profondément et qui éclaire une part trop souvent oubliée de notre histoire. À travers ce roman, l’auteur redonne voix à un peuple et à une femme qui ont trop longtemps été effacés des récits officiels.
À lire absolument !
© Mika
Le #12août, j’achète un livre Québécois !
Un roman d’ici, ça change tout.
Lancée en 2014, cette initiative a vu le jour dans l’idée de dynamiser les ventes sur le marché de la littérature québécoise et ainsi pousser les lecteurs à choisir des romans d’ici. Partant d’une idée éphémère de Patrice Cazeault et Amélie Dubé, cet événement ne cesse depuis de prendre de l’ampleur à chaque année. Les librairies de La Belle Province ont maintenant toutes emboité le pas et attendent cette journée avec impatience, plaçant fièrement en évidence les romans d’ici.
Le 12 août c’est un peu comme un jour de fête où l’on met de l’avant le travail énorme des auteur(e)s de chez nous. Même la récente pandémie n’a pu ralentir le phénomène qui a même pris plus d’ampleur depuis. Voyons ce jour en exemple comme une façon de faire ; commençons par regarder ce qui est fait ici avant de consommer la culture d’ailleurs !
Je participe avec plaisir à chaque année. Faites comme moi et utilisez le mot-clic #12aout sur les réseaux sociaux pour partager vos achats et trouver des idées. Vous verrez alors comment beaucoup sont fiers de participer et de soutenir notre culture d’ici !
« Ce qui me fait le plus chaud au cœur, c’est que chaque année, il y a de plus en plus de nouveaux auteur(e)s qui sont découverts le 12 août. »
Patrice Cazeault
Cofondateur du 12 août j’achète
un livre québécois
« Lire québécois, c’est non seulement découvrir, mais aussi se faire lire en retour : bienvenue dans un échange vivant ! »
Et si un Dieu marchait parmi nous… mais sans miséricorde ni pitié ?
Imaginez Superman… mais s’il n’avait aucune morale, aucun attachement à l’humanité…
C’est un peu ce que propose Sylvain Johnson dans Un Dieu parmi les hommes. Un être venu d’ailleurs, doté de pouvoirs quasi divins… mais dénué de compassion. Il observe, juge, détruit — sans remords.
Ce roman, sombre et implacable, pousse une question dérangeante : que se passerait-il si la toute-puissance n’était pas guidée par le bien ?
Une œuvre intense, troublante, qui vous hantera longtemps après la dernière page.
Lire Québécois et donner son avis
Lire québécois, c’est découvrir… et parfois être lu en retour.
Depuis la création de ce blogue de lecture en 2008, j’ai changé ma façon de précéder. Comme je l’ai mentionné plus haut, la littérature québécoise ne m’interpellait pas tellement de prime abord. Je lisais principalement de la Fantasy de Tolkien ou les frissons du maitre King.
Au début de ce blogue, je me plaisais à dire que je faisait une critique de mes lectures. Donner mon avis à la va-vite sans jamais heurter la sensibilité d’un auteur – ce dernier venant d’un autre pays – alors qu’il n’en avait certainement rien à foutre de ce que peut bien penser un canadien-français de son livre.
Mais voilà qu’avec le temps, mes horizons se sont élargies et j’ai commencé à m’intéresser aux romans d’ici. Patrick Senécal à longtemps été un pilier dans mes choix de lectures québécoises. Puis, après quelques temps j’ai découvert du Madeleine Robitaille, du L.P. Sicard, du Fred Pellerin, du Jean-François Vinet ou du Yvan Godbout.
Et puis je me suis rendu compte que ces auteur(e)s d’ici étaient accessibles. Leur écrire via les réseaux sociaux menait à une possible réponse en retour.
Quand j’ai compris que mes mots pouvaient rejoindre les leurs.
Ça changeait la donne !
Parce que ce que je pensais et j’écrivais sur un auteur(e) québécois(e) via mes critiques pouvait maintenant atteindre directement les gens concernés. C’est si facile maintenant avec Instagram et Facebook. Une belle critique positive c’est super que l’auteur(e) le sache ! Oui. En effet. Quoi de plus agréable de recevoir des fleurs de la part d’un lecteur.
Mais alors une critique négative aussi fini par se frayer un chemin vers les oreilles de la personne concernée. Et je n’ai pas créé ce blogue de lecture pour blesser quiconque…
J’ai alors changé ma façon de faire
Fini les critiques ! Après tout, je n’ai aucun diplôme en littérature. Je n’ai jamais étudié les textes importants des siècles derniers, ni les documents phares de notre culture québécoise. Que vaut réellement une critique dans ce cas ? Peut-on seulement parler de critique ?
J’ai donc décidé que j’allais alors donner mon avis !
Ô le grand changement me direz-vous ! Et bien oui. Le changement est notable puisque ça dit ce que ça dit. C’est mon avis, selon mes goûts personnels et selon mes expériences de vie. Selon moi et moi seul. Je donne mon avis.
Être respectueux dans ses choix de mots
La liberté d’expression inclut le droit d’exprimer des opinions controversées et dérangeantes, ainsi que de critiquer des idées et des valeurs sans avoir peur de subir des représailles. Elle fait partie des libertés et des droits fondamentaux protégés par la Charte des droits et libertés de la personne.
Dans un avis, il est possible de tout dire. Je persiste et signe là-dessus. Mais je crois qu’il est important de placer un bémol. Parce qu’un minimum de savoir vivre est nécessaire. Dénigrer une oeuvre n’est pas dans mes plans. Écrire un livre demande énormément d’investissement de la part de l’auteur(e). Des heures et des heures. Balayer ce fait du revers de la main n’est pas une option pour moi. Il y a forcément quelque chose de bon dans un roman.
Il est possible qu’un récit ne me convienne pas, que je n’aime pas les idées, le style, la plume… Et si je veux être intègre, je me dois de le dire. Tout peut se dire.
Mais parfois ça prend des gants blancs. Et forcément, je n’écrirai pas que le livre est simplement mauvais. Je me vois mal tagguer un(e) auteur(e) québécois(e) sur une publication et frappant à grands coups de C’est mauvais et tu es nul. Ça serait horrible pour la dite personne. Écrire ce que je n’ai pas apprécié (ou pas compris) de façon correcte et civilisée me semble plus approprié. Le respect ça se joue à deux. Et forcément, il y aura aussi du bon dans le même avis. Je persiste à dire qu’il y a du bon dans tout roman.
Je suis franc et intègre dans mes avis sur ce blogue. Je le fait par passion, parce que j’aime lire, pis j’aime écrire.
J’aime les romans d’ici et j’aime partager. Alors allons-y !
Souffle de poussière, de magie… et de poudre !
Avec Un western fantasy, Patrice Cazeault réussit un pari audacieux : marier l’imaginaire fantastique à l’univers brut et impitoyable du western.
Des paysages désertiques, des duels sous tension, des personnages marqués par la vie… et une magie qui gronde sous la surface. C’est nerveux, original, et porté par une écriture fluide qui nous garde accrochés jusqu’à la dernière page.
Une trilogie inclassable, unique dans le paysage québécois, à découvrir absolument si vous aimez les univers riches, l’action bien dosée… et les surprises !
« Les romans « made in Québec » n’ont rien à envier au reste du monde : talent, diversité et fierté au programme ! »
Soyons fier de notre Belle Province !
Les romans made in Québec n’ont rien à envier au reste du monde.
Il y a du bon, peu importe le genre et le sous-genre. Les auteur(e)s Québécois(e)s sont plein(e)s de talent. Ça c’est clair ! Je n’ai pas peur de dire que notre littérature fait des merveilles ! Soyons fier de nos racines et partageons notre culture ! Québec, je t’aime !
Qui je suis ? Je suis Patrick, pis j’aime lire du Québécois !
Quelques romans Québécois à découvrir :
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